Le taux de vacance des logements, un critère à analyser par les experts immobiliers. Episode 1 : les principes
Un taux de vacance raisonnable est nécessaire pour assurer un bon fonctionnement du marché du logement, c’est-à-dire qu’il faut sur un territoire donné un stock de logements vides pour répondre à une évolution de la demande en logements.
Il est admis qu’un taux de vacance « raisonnable » se situe autour de 6 % à 7%, seuil permettant à la fois la fluidité des parcours résidentiels et l’entretien du parc de logements
Supérieur à 7 %, le taux de vacance peut signifier, entre autre, une surabondance de l’offre vis-à-vis de la demande.
En deçà de 6 %, il reflète une forte tension sur les marchés du logement « on loge n’importe où dans n’importe quoi » comme je l’ai entendu dire de la part d’un chercheur dans ce domaine.
L’expert doit analyser le plus finement possible à l’échelle d’une commune quelle est la nature de ce taux de vacance. Est-elle conjoncturelle de courte durée ou structurelle avec des logements mis sur le marché mais inadaptés à la demande ?
Ainsi tableau ci-contre élaboré par une agence d’urbanisme (celle de Caen) catégorise les différentes causes de vacances. En commentaire personnel, j’ajoute un risque accru avec les obligations récentes de mises aux normes énergétiques.