Découvrez la «cuisine sale», une innovation qui rehausse la valeur de votre logement
Sous cette dénomination peu attrayante se cache un aménagement de plus en plus prisé dans les résidences haut de gamme.
L'évolution des cuisines a suivi une trajectoire intéressante: des cuisines fermées aux cuisines ouvertes «à l’américaine», en passant par les configurations semi-ouvertes. Aujourd'hui, la tendance est à la «cuisine sale». Rassurez-vous, ce concept venu des États-Unis, popularisé sous le nom de «dirty kitchen» par des designers renommés, ne fait pas référence à une négligence du ménage. Il s'agit plutôt d'une stratégie astucieuse pour maintenir votre «cuisine principale» impeccablement propre.
Les photos de notre article sont volontairement plus excessives; elles sont là pour attirer l'attention du lecteur.
Pour des photos plus adhoc, allez consulter le site américain de décoration House Beautiful.
https://www.housebeautiful.com/
La cuisine est conçue pour accueillir la vaisselle non lavée et permettre de laisser les plans de travail couverts de farine après la préparation de pizzas, sans affecter l'esthétique de la cuisine principale.
Les forums d’architecture et de design révèlent un engouement croissant pour cette deuxième cuisine.
Bien entendu, cet aménagement représente un investissement considérable. Il s'agit en fait d'une seconde cuisine complète avec mobilier et électroménagers. Selon les experts interrogés par House Beautiful, les prix «bas» commencent aisément à 45.000-55.000 dollars (41.500 à 50.000 euros). Cet investissement est à déconseiller à ceux qui ne comptent pas rester longtemps dans leur logement. Pour les autres, le jeu en vaut la chandelle, car en plus de l'agrément offert par cette «cuisine sale», elle augmente la valeur de la propriété. Selon la plateforme immobilière Zillow, ce type d'aménagement offre un retour sur investissement proche de 80%. Pour une «cuisine sale» dépassant légèrement les 60.000 euros, on peut ainsi espérer augmenter la valeur de son bien de 50.000 euros.