Le fameux « coup de cœur » en immobilier – 2eme partie
Après avoir abordé dans la première partie, les comportements des vendeurs, des acheteurs et des agents immobiliers qui jouent leur rôle d’interface dans la facilitation de la transaction, cette seconde partie s’intéresse aux experts évaluateurs.
3. L’influence des biais cognitifs dans l’évaluation des biens
La compagnie nationale des experts immobiliers https://www.expert-cnei.com/ a contribué il y a peu a alerté les experts sur les biais cognitifs qui peuvent fausser l’évaluation d’un bien immobilier.
Cette information a mis en avant la méthode de valorisation par comparaison, structurée autour de cinq unicités :
- Type de bien (éviter la généralisation).
- Lieu (prendre en compte les spécificités locales).
- Temps (éviter le biais de récence).
- Surface (ajuster les comparaisons de tailles).
- Prix (éviter les biais de statut).
L’usage de techniques de visualisation (graphiques, tableaux comparatifs) permet d’atténuer ces biais et d’aboutir à une évaluation plus juste.
Conclusion
Les trois documents qui ont permis cette synthèse se rejoignent sur un point essentiel : l’achat immobilier n’est pas qu’une question de chiffres et de rationalité, mais un processus fortement influencé par les émotions et les biais cognitifs.
- Les acheteurs doivent apprendre à tempérer leur coup de cœur avec une analyse plus rationnelle.
- Les agents immobiliers jouent un rôle clé, non seulement en facilitant la transaction, mais aussi en gérant les émotions des parties prenantes.
- Enfin, l’objectivité dans l’évaluation des biens reste essentielle pour éviter des décisions biaisées.
L’immobilier est donc un domaine où l’émotion et la raison doivent cohabiter intelligemment pour permettre des décisions éclairées.
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